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Qu’est-ce que le VPH?

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Le virus du papillome humain ou, autrement dit, le VPH est un virus très présent dans notre société. Plus d’une centaine de virus distinct font parti de la famille du virus du papillome humain, dont plus de 40 qui sont transmissibles sexuellement. Ce virus, qui touche autant les hommes que les femmes, peut atteindre plusieurs parties du corps telles que la bouche, le col de l’utérus, la vulve, la gorge etc. Le VPH est tellement présent qu’une grande majorité des femmes actives sexuellement seront en contact avec celui-ci, sans nécessairement le savoir, puisque la plupart des femmes seront asymptomatiques, ce qui veut dire qu’elles n’auront pas de symptômes dû à cette infection. Le virus du papillome humain se divise en deux grandes catégories qui sépare le VPH associé au développement du cancer de celui qui ne l’est pas: le VPH à risque élevé et le VPH à faible risque.

Les types de VPH

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Le virus du papillome humain se présente sous plus de 40 types, mais se divise principalement en deux grandes catégories : le VPH à faible risque et le VPH à risque élevé. Le VPH à risque élevé se remarque lorsque les cellules développent des anomalies ou se modifient pour devenir potentiellement des cellules cancéreuses. Dans cette catégorie se trouve le VPH 16 et le VPH 18 qui sont des exemples fréquents de VPH qui cause le cancer (70%). D’une autre part, il y a le VPH à faible risque qui n’occasionne pas de changements précancéreux au niveau des cellules, donc il n’y a pas d’augmentation du risque de cancer. Dans cette catégorie se trouve, entre autre, le VPH 6 et le VPH 11.

La transformation de l’infection en cancer

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Le virus du papillome humain (VPH) est, à la base, une infection que les hommes et les femmes peuvent contracter. Il n’est pas rare que les personnes ayant une vie sexuelle contractent, un jour ou l’autre, cette infection. Celle-ci peut apparaître et disparaître dans un intervalle de quelques années. Par contre, si l’infection demeure présente, elle peut se transformer en cancer. Par exemple, dans le cas d’un cancer du col de l’utérus,   le VPH provoque un changement dans les cellules du col de l’utérus. Par la suite, celles-ci peuvent devenir cancéreuses si elles ne sont pas détectées et traitées rapidement. Bref, l’infection emmène des modifications/anomalies au niveau de certaines cellules et celles-ci peuvent devenir cancéreuses si le problème n’est pas repéré rapidement.                  

Le dépistage

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Il existe quelques façons qui nous permettent de dépister le VPH. Il y a des analyses ADN qui peuvent servir à dépister une infection, mais l’accessibilité à ces tests est retreinte. Malheureusement, ce test n’est effectué qu’auprès des femmes. Les analyses de l’ADN du VPH ne sont pas approuvées pour les hommes, sauf pour des études scientifiques. De plus, il y a le test du Pap (test de Papanicolaou) qui est utilisé pour détecter la présence de cellules anormales dans le col de l’utérus. En effet, ce test permet entre autre de détecter les anomalies ou les changements étranges dans le col de l’utérus avant que le cancer ne se développe. Certains changements anormaux ou problèmes peuvent aussi être détectés simplement avec une inspection visuelle faite par un spécialiste. Par contre,   autant pour les hommes que pour les femmes, il n’existe toujours pas de test fiable pour détecter les complications telles que les verrues anogénitales par exemple.

Quels sont les symptômes?

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Premièrement, il n’est pas rare que la personne infectée du virus n’ait pas de symptômes, ce qui rend encore plus difficile le dépistage. Par contre, il peut arriver que certains symptômes se fassent ressentir. Par exemple, pour le VPH à faible risque, il peut y avoir l’apparition de condylomes (des verrues sous forme de petites bosses qui sont à certains endroits comme sur la peau ou les muqueuses). Ceux-ci font surface généralement 3 semaines ou même plusieurs années après l’infection. À l’inverse, pour le virus du papillome humain à risque élevé, il n’y a généralement pas de symptôme. Le système immunitaire élimine l’infection après quelques mois. Bref, puisqu’il n’y a pas toujours la présence de symptômes, l’infection peut être détectée seulement après plusieurs années lorsque les changements anormaux commencent à survenir.

Où se développe le VPH?

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Le virus du papillome humain est, à la base, une infection qui peut entraîner des complications et/ou occasionner le cancer lorsque des cellules développent des irrégularités. Ces complications se situent à différents endroits dépendamment de plusieurs aspects dont le sexe de la personne. La principale aggravation observée est le cancer du col de l’utérus (causée dans 100% des cas par le VPH). Le VPH peut aussi être à l’origine de d’autres cancers dans des régions comme le vagin, la vulve, le pénis, l’anus, la bouche et la gorge. Bien que ce soit plus rare que le VPH soit la raison du cancer dans ces régions, il peut arriver que ce soit le cas.                                                                                   

Quels sont les complications?

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Certaines complications peuvent arriver à la suite de la contraction du virus du papillome humain. Premièrement, pour le VPH à faible risque, il peut y avoir l’apparition de condylomes ou la présence de bosses à l’intérieur du larynx, des voies respiratoires ou des cordes vocales. Au moins, ce type de VPH n’entraîne pas de lésions précancéreuses et n’augmente pas les risques de cancer. Deuxièmement, pour le VPH à risque élevé, les complications varient selon le sexe. Chez la femme, il peut y avoir des lésions du col de l’utérus, sur la vulve et dans le vagin qui peuvent occasionner un cancer dans ces régions. Pour l’homme, il peut y avoir des lésions sur le pénis qui pourraient aussi se transformer en cancer. Finalement, autant chez les hommes que chez les femmes, la gorge ainsi que l’anus peuvent être touchés par des lésions qui pourraient devenir cancéreuses.