Messages

Affichage des messages du janvier, 2019

Qu’est-ce que le VPH?

Image
Le virus du papillome humain ou, autrement dit, le VPH est un virus très présent dans notre société. Plus d’une centaine de virus distinct font parti de la famille du virus du papillome humain, dont plus de 40 qui sont transmissibles sexuellement. Ce virus, qui touche autant les hommes que les femmes, peut atteindre plusieurs parties du corps telles que la bouche, le col de l’utérus, la vulve, la gorge etc. Le VPH est tellement présent qu’une grande majorité des femmes actives sexuellement seront en contact avec celui-ci, sans nécessairement le savoir, puisque la plupart des femmes seront asymptomatiques, ce qui veut dire qu’elles n’auront pas de symptômes dû à cette infection. Le virus du papillome humain se divise en deux grandes catégories qui sépare le VPH associé au développement du cancer de celui qui ne l’est pas: le VPH à risque élevé et le VPH à faible risque.

Les types de VPH

Image
Le virus du papillome humain se présente sous plus de 40 types, mais se divise principalement en deux grandes catégories : le VPH à faible risque et le VPH à risque élevé. Le VPH à risque élevé se remarque lorsque les cellules développent des anomalies ou se modifient pour devenir potentiellement des cellules cancéreuses. Dans cette catégorie se trouve le VPH 16 et le VPH 18 qui sont des exemples fréquents de VPH qui cause le cancer (70%). D’une autre part, il y a le VPH à faible risque qui n’occasionne pas de changements précancéreux au niveau des cellules, donc il n’y a pas d’augmentation du risque de cancer. Dans cette catégorie se trouve, entre autre, le VPH 6 et le VPH 11.

La transformation de l’infection en cancer

Image
Le virus du papillome humain (VPH) est, à la base, une infection que les hommes et les femmes peuvent contracter. Il n’est pas rare que les personnes ayant une vie sexuelle contractent, un jour ou l’autre, cette infection. Celle-ci peut apparaître et disparaître dans un intervalle de quelques années. Par contre, si l’infection demeure présente, elle peut se transformer en cancer. Par exemple, dans le cas d’un cancer du col de l’utérus,   le VPH provoque un changement dans les cellules du col de l’utérus. Par la suite, celles-ci peuvent devenir cancéreuses si elles ne sont pas détectées et traitées rapidement. Bref, l’infection emmène des modifications/anomalies au niveau de certaines cellules et celles-ci peuvent devenir cancéreuses si le problème n’est pas repéré rapidement.                  

Le dépistage

Image
Il existe quelques façons qui nous permettent de dépister le VPH. Il y a des analyses ADN qui peuvent servir à dépister une infection, mais l’accessibilité à ces tests est retreinte. Malheureusement, ce test n’est effectué qu’auprès des femmes. Les analyses de l’ADN du VPH ne sont pas approuvées pour les hommes, sauf pour des études scientifiques. De plus, il y a le test du Pap (test de Papanicolaou) qui est utilisé pour détecter la présence de cellules anormales dans le col de l’utérus. En effet, ce test permet entre autre de détecter les anomalies ou les changements étranges dans le col de l’utérus avant que le cancer ne se développe. Certains changements anormaux ou problèmes peuvent aussi être détectés simplement avec une inspection visuelle faite par un spécialiste. Par contre,   autant pour les hommes que pour les femmes, il n’existe toujours pas de test fiable pour détecter les complications telles que les verrues anogénitales par exemple.

Quels sont les symptômes?

Image
Premièrement, il n’est pas rare que la personne infectée du virus n’ait pas de symptômes, ce qui rend encore plus difficile le dépistage. Par contre, il peut arriver que certains symptômes se fassent ressentir. Par exemple, pour le VPH à faible risque, il peut y avoir l’apparition de condylomes (des verrues sous forme de petites bosses qui sont à certains endroits comme sur la peau ou les muqueuses). Ceux-ci font surface généralement 3 semaines ou même plusieurs années après l’infection. À l’inverse, pour le virus du papillome humain à risque élevé, il n’y a généralement pas de symptôme. Le système immunitaire élimine l’infection après quelques mois. Bref, puisqu’il n’y a pas toujours la présence de symptômes, l’infection peut être détectée seulement après plusieurs années lorsque les changements anormaux commencent à survenir.

Où se développe le VPH?

Image
Le virus du papillome humain est, à la base, une infection qui peut entraîner des complications et/ou occasionner le cancer lorsque des cellules développent des irrégularités. Ces complications se situent à différents endroits dépendamment de plusieurs aspects dont le sexe de la personne. La principale aggravation observée est le cancer du col de l’utérus (causée dans 100% des cas par le VPH). Le VPH peut aussi être à l’origine de d’autres cancers dans des régions comme le vagin, la vulve, le pénis, l’anus, la bouche et la gorge. Bien que ce soit plus rare que le VPH soit la raison du cancer dans ces régions, il peut arriver que ce soit le cas.                                                                                   

Quels sont les complications?

Image
Certaines complications peuvent arriver à la suite de la contraction du virus du papillome humain. Premièrement, pour le VPH à faible risque, il peut y avoir l’apparition de condylomes ou la présence de bosses à l’intérieur du larynx, des voies respiratoires ou des cordes vocales. Au moins, ce type de VPH n’entraîne pas de lésions précancéreuses et n’augmente pas les risques de cancer. Deuxièmement, pour le VPH à risque élevé, les complications varient selon le sexe. Chez la femme, il peut y avoir des lésions du col de l’utérus, sur la vulve et dans le vagin qui peuvent occasionner un cancer dans ces régions. Pour l’homme, il peut y avoir des lésions sur le pénis qui pourraient aussi se transformer en cancer. Finalement, autant chez les hommes que chez les femmes, la gorge ainsi que l’anus peuvent être touchés par des lésions qui pourraient devenir cancéreuses.           

Quels sont les traitements?

Image
Effectivement, l’infection du VPH peut être neutralisée par le système immunitaire en quelques mois. Par conséquent, aucun traitement n’est nécessaire. Néanmoins, il existe des traitements, mais ceux-ci ne peuvent pas toujours combattre efficacement les virus du VPH.   Pour le virus du papillome humain à faible risque, il y a un traitement pour les condylomes dans le but de les faire disparaître. Par contre, celui-ci ne supprime pas toujours le virus. Donc, même après le départ des condylomes, le virus peut encore être présent. D’une autre part, pour le VPH à risque élevé, les traitements dépendent de la situation. Chaque cas est différent, alors c’est au médecin à trouver les soins adaptés pour le patient.   Le traitement servira à neutraliser le virus avant qu’il n’y ait la création de cellules cancéreuses. Toutefois, il n’y a pas encore de garantit du succès de celui-ci, alors un spécialiste peut être référé par la suite.

Comment le transmettre?

Image
Tout d’abord, une personne qui est atteinte du virus du VPH peut le transmettre même si celle-ci n’a pas eu de symptômes. La principale façon de transmettre le VPH est par voie sexuelle. Par exemple, lors des relations orales, relations vaginales, relations anales, lorsqu’il y a un contact entre les organes génitaux des partenaires ou lors du partage d’objets sexuels. La transmission peut avoir lieu même s’il n’y a pas eu de pénétration, d’orgasme ou d’éjaculation. Il est aussi possible de contracter le VPH de d’autres manières, mais c’est très rare. Il peut aussi arriver que la mère transmette l’infection à son bébé lors de l’accouchement.

Le public cible

Image
Le virus du papillome humain est un virus très répandu à travers le monde. Des études ont démontrées qu’environ 75% des Nord-Américains seront un jour touchés par le VPH et que, actuellement, 3 à 9 millions de Canadiens sont porteur de ce virus. On peut donc en conclure que c’est une infection transmise sexuellement (ITS) très présente. Néanmoins, certaines personnes sont plus à risque comme les jeunes (adolescents et jeunes adultes) puisque, souvent, ils n’utilisent pas de protection lors de leurs pratiques sexuelles, les personnes ayant plusieurs partenaires sexuelles et les personnes possédant un système immunitaire faible puisqu’ils ont, à la base, déjà plus de chance de contracter un virus. Bref, personne n’est à l’abri de ce virus, mais celui-ci touche certains groupes de personne plus spécifiquement. Il est aussi possible de contracter plus d’un type de VPH à la fois.

Y a-t-il des impacts psychologiques?

Image
Bien entendu, le virus du papillome humain a des impacts physiques, mais il peut aussi occasionner des impacts psychologiques. Les inquiétudes sont souvent liées au mode de transmission sexuel de l’infection et au fait du possible développement d’un cancer. Certains sentiments comme le rejet (66%), la culpabilité (60-78%), l’inquiétude de transmettre l’infection (73%) et la peur du jugement négatif (73%) peuvent se faire ressentir pour la personne étant infectée. Une étude démontre que les émotions reliées au diagnostic du VPH sont majoritairement aussi la colère, la dépression, l’isolement, la honte, l’anxiété et la crainte. Bref une tonne d’émotions négatives! D’après une expérience réalisée avec un groupe d’étudiants universitaires, les émotions varient selon plusieurs critères dont le niveau de connaissance de la personne du virus contracté par exemple. Finalement, l’impact psychologique est à long terme et peux avoir plusieurs conséquences sociales au fil du temps (moins spont...

Comment se protéger?

Image
Il est de notre responsabilité de veiller à notre santé. Il existe différents moyens mis à notre disposition qui peuvent faire en sorte de diminuer les chances de contracter ou de transmettre un virus tel que le VPH. Comme énoncé précédemment, le virus du papillome humain est majoritairement contracté dû à des relations sexuelles, donc l’un des meilleurs moyens de se protéger contre celui-ci est de se protéger lors des relations sexuelles. Pour ce faire, il y a les condoms qui, lorsqu’ils sont utilisés correctement, peuvent diminuer les probabilités de contracter le virus. Il y a aussi le carré de latex, lors des relations buccales, qui peut permettre de réduire les chances d’avoir le VPH ou tout autre virus. Outre cela, il y a aussi la vaccination qui est un très bon moyen de se protéger. Bien entendu, limiter ses partenaires sexuels réduit aussi, par le fait même, les chances de rentrer en contact avec le VPH.        

La prévention

Image
Comme énoncé précédemment, il y a différents moyens de protection tels que le condom, le carré de latex, la vaccination etc., mais ce n’est pas juste une question de protection, mais aussi de prévention. La vaccination, bien qu’étant un moyen de protection, est aussi un moyen de prévention. En effet, il existe une variété de vaccins disponibles permettant une prévention contre les types de VPH dominants qui peuvent causer le cancer.   Les vaccins ne servent pas à traiter le virus du papillome humain, les maladies ou les cancers associés à celui-ci, mais à prévenir contre une potentielle future infection. Donc, au Canada, trois vaccins sont utilisés afin de prévenir les infections du VPH : le Cervarix, le Gardasil et le Gardasil 9. Le Cervarix est utilisé pour protéger les femmes contre le VPH à risque élevé (16 et 18). Par contre, il ne protège pas contre les verrues génitales. Ensuite, Le Gardasil protège autant les hommes que les femmes dans les deux catégories de VPH c’...